HISTOIRE

Dans les années 90, Comar introduit deux nouveaux modèles, le Genesi de treize mètres et le Phoenix de quinze, des bateaux qui connaissent encore aujourd'hui un grand succès sur le marché de l'occasion. Avec eux, une politique radicale de production est lancée, visant à améliorer la qualité dans tous les domaines. De nouvelles techniques de construction, alors considérées comme futuristes, sont adoptées : le sandwich en balsa ou en thermanto, la stratification sous vide.

Comar s'essaie également à la production de one-off de régate, comme le Stradivario de classe libre, conçu par Vallicelli, qui remporte la Centomiglia del Garda à quatre reprises. Avec la crise économique du début des années 90, de nombreuses entreprises du secteur nautique rencontrent des difficultés. Comar, malgré le succès de ses derniers modèles, traverse une période sombre due aux problèmes de propriété de l'époque. Le nouveau cap de Comar commence en 1998, lorsque Massimo et Flavia Guardigli en acquièrent le nom et la technologie.

Avec l'arrivée de la nouvelle direction, l'entreprise se fixe de nouveaux objectifs. En effet, le marché a connu ces dernières années une évolution imprévisible, poussant certains chantiers à produire des bateaux en milliers d'exemplaires, avec une guerre acharnée sur la baisse des prix.

Cependant, ce processus conduit à une dégradation progressive de la qualité finale du produit en raison d'une simplification parfois excessive des critères de production.

C'est précisément dans ce contexte que le renouveau de Comar identifie un nouveau segment du marché nautique où, face à une offre trop standardisée, la recherche d'un produit personnalisé et de qualité est privilégiée. Les premiers modèles reprennent le chemin là où il avait été laissé : le 43 Genesi, qui confirme l'appréciation du marché, est rejoint par d'autres modèles à succès tels que le 38, le 50, le 54 et le 65, ce dernier sur une coque de Bruce Farr, le premier maxi de l'histoire de Comar.

Par la suite, le designer napolitain Sergio Lupoli dessine deux nouveaux modèles, le 33 et le 36, des bateaux sportifs et élégants qui se comportent honorablement dans de nombreuses régates internationales. Mais voilà que le style et le niveau de qualité des Comet sont sur le point de subir un changement radical. Andrea Vallicelli, designer historique de nombreux Comet précédents, présente un design si avancé qu'il semble presque audacieux : le Comet 51 Sport, un cruiser-racer agressif au design inédit et accrocheur.

Le succès auprès du public et de la critique est immédiat, encourageant Comar à réaliser de nouveaux investissements importants. La gamme est entièrement renouvelée avec l'arrivée des modèles 45, 41 et 38 Sport, conçus dans l'esprit du 51, tous appréciés par les clients pour leur design et leur qualité, et qui, ces dernières années, confirment leurs excellentes performances en remportant de prestigieux trophées internationaux.

Les années les plus récentes ont également montré une appréciation croissante du public pour les "deck saloon", c'est-à-dire des bateaux avec des roufs panoramiques qui, grâce à de grandes fenêtres, rendent les intérieurs particulièrement lumineux. Comme à son habitude, Comar aborde le sujet avec une vision originale : naissent les Raised Saloon, ou comment combiner la fonctionnalité d’un rouf luineux à des formes vraiment sportives. Le 52 et le 62, toujours conçus par le studio Vallicelli, représentent les deux premiers modèles d'une ligne destinée à croître en taille et en production. Ces années-là, le chantier développe de nouvelles technologies de construction, tout en conservant un haut degré d'artisanat, afin de personnaliser ses modèles selon les besoins variés de chaque propriétaire, une approche qui fait de Comar Yachts une structure flexible capable de satisfaire ses clients et toujours prête à relever avec succès les défis de l'avenir, désormais représentés par les nouveaux 100rs et 85rs.

Pour un aperçu des bateaux historiques de Comar, visitez le site www.comaryacht.com.